J’aime est un spectacle qui tient dans nos paumes, et croit en la capacité du simple à bouleverser les cœurs.
J’aime c’est l’histoire d’une femme qui révèle qui elle aime pour apprivoiser qui elle est, sa multiplicité, et y trouver sa force. Elle entre dans un espace où la parole peut se déployer. Un cabinet, une pièce à l’écart, là où le dire n’est pas contraint mais attendu et espéré, là où le dire travaille l’être. Sur la scène, peu d’éléments pour une infinité de combinaisons : ampoules soufflées, guindes, poulies, sol apparemment tangible alors qu’il n’est que de farine...
Distribution & Crédits
- Adaptation, mise en scène & jeu
- Laure Werckmann
- Texte
- Nane Beauregard
- Création lumière
- Philippe Berthomé
- Collaboration à la scénographie
- Angéline Croissant
- Création musicale
- Olivier Mellano
- Collaboration à la mise en scène
- Noémie Rosenblatt
- Régie générale & lumière
- Virginie Watrinet
Découvrez le teaser du spectacle :
j’aime
Prochaines dates
du 12 au 16 décembre 2022
au Théâtre Thénardier
Paris-Montreuil / Métro Croix de Chavaux
Le Théâtre Thénardier se situe
à 200 mètres du
Métro Croix de Chavaux
(Ligne 9/ Sortie 5)
19, rue Girard
93100 Montreuil
Historique
10-20 novembre 2021 ⇢ Théâtre Taps/ Strasbourg
8-12 mars 2022 ⇢ Théâtre de la Cité/ Toulouse
23-24 mars 2022 ⇢ Théâtre Thénardier/ Montreuil
Distribution & Crédits
- Collaboration aux costumes
- Pauline Kieffer
- Construction
- Éric Morelon
- Préparation physique
- Elya Zanin
- Stagiaire arts du spectacle
- Sabrina Chekirou
Production
La Compagnie Lucie Warrant avec Artenreel#1 : Joël Beyler et Alexandra Puillandre
Coproduction
Taps – Strasbourg / Le Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie
Avec les soutiens de
La DRAC Grand Est- Le Conseil Régional - La ville de Strasbourg
Et nos plus vifs remerciements à
La Villa des Illusions - Guy Savoy - Le Festival Théâtre au jardin - La Compagnie Facteurs Communs et Fred Cacheux - Christian Lacroix - Cécile Kretschmar
« Après avoir passionnément arpenté les plateaux comme interprète, J’aime est ma première mise en scène. C’est une mise en scène d’actrice, pensée depuis la scène vers le public. J’y creuse l’intimité d’un amour et ses contradictions, ses aveux et ses ambitions. J’aime, c’est d’abord l’histoire de l’une d’entre nous. Ce qui fait d’elle une héroïne c’est d’oser se tenir là sur la scène, et d’y détailler sans complaisance le quotidien de son amour. Elle ausculte avec précision les faits et gestes de l’autre avec qui elle vit. Et tandis qu’elle explore qui est cet autre, on entend aussi qui elle peut être. Et combien la vie de couple est troublante et complexe, un jeu de miroir intransigeant. »
Laure Werckmann
Si l’Amour avait eu une voix, je pense qu’il s’exprimerait comme ça.
Aya – lycéenne
Une puissante et superbe mise en scène, des touches musicales et jeux de lumière très réussis, et, de bout en bout, une incroyable performance d’actrice…
Joseph Hermal – directeur général, secteur public local
C’est confondant d’humanité, c’est beau. J’aime.
Geoffrey Goudeau – étudiant
Cette pièce nous donne assurément envie d’aimer et d’être aimée.
Claire Ambruster - alliance française
Un émerveillement ce soir-là, un pur bonheur. Il y avait bien longtemps … Une heure, pour parler d’une vie. C’était beau, touchant, joyeux.
Josette Bertrand – abonnée au Taps
Acte de dire l’inouï, dans la magie d’un verbe, d’un geste, qui longtemps après avoir quitté notre fauteuil de spectateur nous accompagne sur nos chemins.
Pierre Isenmann - psychanalyste
© Adrien Berthet - J'aime, Création 2021 au Théâtre Taps - Strasbourg
J’aime s’est construit notamment à partir
des écrits de Anne Dufourmantelle.
Nous voulons être intoxiqués d’amour mais ne pas souffrir, nous voulons la nature mais pas les intempéries, les crues ni les déserts, nous voulons aimer et désirer sans se fatiguer jamais, nous voulons l’intensité sans la douleur et la mélancolie sans le suicide. Et pourtant il y a de la vérité en jeu, dans tout ça, et elle finit par réclamer son dû et souvent avec sa brutalité coutumière.
Que peut une « talking cure » contre le délire amoureux, la peur d’être abandonné, les blessures d’une enfance bafouée, la jalousie qui vous torture ? La parole c’est du corps, du corps en bloc et en morceaux, des affects, des segments de vie, de mémoire, des rayures à la surface des mots, remplis comme des outres de souvenirs.
La première métaphore de la psyché est spatiale. Les deux événements qui président à la vie humaine restent impensés, la naissance et la mort. La vie s’écoule dans ce territoire qui commence et s’achève entre ces deux évènements. L’espace est notre métaphore première. Parce que nous sommes au dedans une solitude qui a pour premier refuge l’espace, peau maternelle, odeur, bras, couffin, chambre, cet espace va s’élargissant en cercles concentriques jusqu’à envisager l’infini, l’espace absolu en creux, jamais vu au-devant de nous, sauf dans le miroir, notre propre silhouette. Se pourrait-il qu’il en soit de même psychiquement, que cet espace vide projeté intérieurement (le moi) sur l’espace au dehors puisse acquérir dans le réel une autonomie qui lui est propre.
On pourrait dire que l’amour se loge dans l’espace ténu, fracturable, où ce qui se partage l’est avec votre consentement mais sans que vous puissiez, ni le comprendre ni l’appréhender, dans les frontières de votre moi ancien. L’amour est le déploiement de cet espace même.
j’aime
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06 77 92 87 35
La compagnie Lucie Warrant
La Compagnie Lucie Warrant est née du désir d’une actrice, Laure Werckmann, de porter à la scène sa vue et d’en faire un geste théâtral singulier.
Ainsi la compagnie Lucie Warrant explore la place de l’interprète comme sujet, garant et bâtisseur de l’espace scénique.
La compagnie Lucie Warrant
Situe le travail de l’interprète comme celui d’un chercheur de « vrai ». Le « vrai » de ce qui nous agite, de ce qui nous meut, de ce qui fonde notre désir.
La compagnie Lucie Warrant
Pose comme hypothèse que le « vrai » se loge dans et entre. Dans les interstices, dans les espaces intermédiaires, dans les échos et les reflets. Entre le personnage et son interprète, entre le public et les acteurs, entre l’ombre et la lumière.
La compagnie Lucie Warrant
S’appuie sur la fiction et l’infime déformation du réel pour débusquer le « vrai ».
La compagnie Lucie Warrant souhaite
METTRE AU CENTRE
du plateau le sensible, porté par l’acteur, l’actrice.
FAIRE
de ce qui affecte le corps et les sens, la mesure de la connaissance.
TRANSMETTRE
cette vue courbe, inexacte, subjective, capable de témoigner du sujet par le sujet.
RENCONTRER
le public avec l’émotion comme véhicule.
La Compagnie Lucie Warrant est subventionnée par la DRAC Grand Est - ministère de la Culture et de la Communication, par le Conseil régional et la ville de Strasbourg.